À l’image des retraits et des paiements par CB généralement plafonnés sur une période donnée, les virements en ligne subissent-ils le même traitement ? Et si c’est le cas, est-ce uniforme de la part des banques ?
Théoriquement, il n’y a pas de plafond pour les virements. Et ce, pour une raison simple : les virements sont traçables pour des institutions comme Tracfin, un organisme public adossé au ministère de l’Économie, chargé de lutter contre le blanchiment d’argent.
Mais en pratique, les banques fixent un plafond par opération et par jour.
Si vous effectuez un virement pour un montant très élevé, attendez-vous à recevoir l’appel de votre conseiller qui vérifiera que vous êtes bien à l’origine de l’opération.
Si le montant de votre virement est supérieur au solde de votre compte bancaire, il peut être annulé et la banque peut prélever des frais de rejet.
Comme pour les plafonds sur les paiements par cartes bancaires, les banques françaises posent elles-mêmes des plafonds en matière de virement, à leur discrétion. Pour donner quelques exemples* :
Vous pensez que le plafond des virements autorisés par votre banque est trop faible ? Vous pouvez tout à fait demander à le modifier, soit en agence soit directement sur internet.
Selon votre profil financier, votre choix peut être vite réglé. Si vous êtes du genre à faire peu de virements importants, mieux vaut rejoindre une banque qui propose un plafond très bas. Dans le cas contraire, recherchez les banques ayant des plafonds élevés, si vous avez besoin de marges de manœuvre.
Enfin, sachez qu’en moyenne, selon la Banque centrale européenne, le montant moyen d’un virement en France en 2014 était de 7 423 €.