« Ne négocions jamais avec nos peurs mais n’ayons jamais peur de négocier », disait Kennedy. Donc oui dans l’absolu, vous pouvez négocier les frais de votre rachat de crédit ! Mais pour ce faire, vous devez être très (très) prévoyant et le faire en amont.
Racheter un crédit en période de baisse de taux peut se révéler une très bonne opération financière. Pour cela, il faut que le gain généré par la diminution du taux soit supérieur à l’ensemble des coûts engendrés par ce rachat. Focus sur les frais liés au rachat de crédit pour vous aider à mener à bien cette opération et tant qu’à faire, à les négocier !
Il s’agit de contracter un nouveau crédit qui viendra racheter celui (ou ceux) en cours. Cette opération peut être motivée par une baisse significative des taux (+ de 1 % dans le cas d’un crédit immobilier) depuis la mise en place du prêt initial, une restructuration de la dette ou l’arrivée d’un nouvel apport personnel. Le rachat de crédit peut concerner tous les types de crédit et intégrer un crédit, plusieurs crédits ou la totalité de vos crédits. Lorsqu’il concerne plusieurs crédits on parle d’opération de regroupement de crédits.
Une opération de rachat de crédit implique deux catégories de frais bien distinctes : les frais liés au remboursement anticipé du ou des crédits rachetés et ceux liés à la mise en place du crédit de substitution. Ce qui nous intéresse ici est la première catégorie car ceux de la seconde sont les frais habituellement engendrés par n’importe quelle ouverture de crédit.
La plupart des contrats de crédits immobiliers prévoient le paiement d’indemnités en cas de remboursement anticipé (IRA), appelées aussi pénalités de remboursement anticipé (PRA). Ces indemnités sont plafonnées par le code de la consommation à 3 % du capital restant dû avant le remboursement anticipé tout en ne pouvant pas excéder six mois d’intérêts des sommes remboursées au taux moyen du prêt.
Le rachat anticipé d’un prêt entraîne quelques frais de dossier pour le traitement de l’opération ainsi que ceux liés à la nouvelle prise de garantie. Comptez 2 % environ de l’encours dans le cas d’une hypothèque et nettement moins pour un cautionnement par un organisme spécialisé.
Non, vous ne pourrez rien négocier si cette négociation s’effectue au moment de l’opération de rachat du crédit, c’est trop tard ! D’une parce que cette opération s’effectue à votre strict avantage et que la banque n’a rien à y gagner. De deux parce qu’Il y a finalement de fortes chances pour que vous procédiez à un rachat de crédit externe, c’est-à-dire via un autre établissement bancaire et votre banque s’attend donc à perdre un client !
On vous l’a déjà dit, cette négociation doit avoir lieu en amont au moment de la souscription du (premier) crédit. Lorsque vous négociez les clauses du contrat, abordez la question du remboursement anticipé du prêt et demandez à ce qu’il puisse s’effectuer avec des pénalités réduites, ou carrément sans pénalités, n’ayez pas peur ! Dès lors, la clause étant contractuelle, votre banquier ne pourra pas revenir dessus en cas de rachat effectif du crédit concerné.
Maintenant, quand vous souscrivez un crédit, pensez toujours à l’éventualité de vous le faire racheter. Vous pourrez alors négocier le rachat et économiser des sommes importantes quelques années plus tard ! Sachez anticiper ! Et – s’il est déjà trop tard – pensez à mettre en concurrence les solutions de rachat de crédit des banques, vous aurez toujours à y gagner ! Pour ce faire, c’est très simple, rendez-vous sur Panorabanques et comparez les rachats de crédits immobilier !