Les crypto-monnaies suscitent un intérêt prononcé pour le grand public, les sociétés et les investisseurs. Au cœur des actualités ces derniers mois, elles font l’objet de nombreuses questions.
Une crypto est une monnaie virtuelle décentralisée. Très souvent vulgarisé ou mal expliqué, nous essayons dans cet article de vous donner une définition simple ainsi que toutes les informations que vous devez savoir avant d’investir.
Une crypto-monnaie est une monnaie virtuelle. Composé du mot« crypto », du grec kruptos qui signifie “caché”, l’étymologie fait référence à l’usage de la cryptographie pour chiffrer et coder les informations, afin de les sécuriser.
Une crypto-monnaie est donc une monnaie numérique qui ne peut pas être représentée physiquement par des pièces ou des billets, contrairement à une devise traditionnelle comme l’Euro, la Livre Sterling et le Dollar. On dit alors qu’elle est dématérialisée. La principale caractéristique de cette monnaie est son système : il est décentralisé car il ne dépend d’aucun tiers de confiance et d’aucune autorité monétaire, financière ou gouvernementale.
A savoir : Chaque crypto-monnaie est composée d’un nom et d’un ticker. Un ticker est, à la base, une abréviation donnée à un actif boursier mais ce terme financier s’est étendu aux cryptos. Par exemple pour le Bitcoin : son nom est Bitcoin et son ticker est BTC.
Il y a 4 grands types de crypto-monnaies sur le marché : le Bitcoin, les Altcoins, les Meme coins et les Stablecoins.
Le Bitcoin est la crypto-monnaie la plus connue, mais aussi celle la crypto que l’on utilise comme référence sur le marché. Basée sur la technologie de la blockchain Bitcoin, c’est la première monnaie numérique créée qui a servi pour effectuer des transactions, notamment l’achat de pizzas.
On appelle “altcoin” toutes les autres crypto-monnaies qui ne sont pas le Bitcoin. Sur le marché, il y a des milliers d’altcoins, très proches mais aussi très différents du Bitcoin. On peut citer l’Ether de la blockchain Ethereum, XRP de Ripple ainsi que de nombreux autres exemples.
Un stablecoin est par définition une crypto-monnaie plus stable, théoriquement, que les autres. On considère qu’elle est “stable” car elle est adossée à une valeur réelle comme :
Un meme coin est une crypto-monnaie, née sur Internet ou via les réseaux sociaux, qui ont un concept humoristique. Composé du mot anglais « mème », cela fait référence à une image ou une vidéo humoristique décontextualisée et « coin » pour la pièce de monnaie.
Le plus connu des mêmes coins est le Dogecoin (DOGE) prenant comme symbole le Shiba Inu, qui est une race de chien japonaise. Depuis, le milliardaire Elon Musk ne cesse de faire des tweets dessus.
Le Bitcoin (BTC) est la crypto-monnaie la plus connue mais également celle qui est la plus valorisée. Créée en 2008 par Satoshi Nakamoto, on la considère comme la crypto de référence. Son procédé de minage est le PoW
L’Ether (ETH) est la crypto-monnaie native de la blockchain Ethereum, créée en 2013 par Vitalik Buterin. Elle a pour but de faire fonctionner la blockchain. Son procédé de minage est la PoW mais avec la mise à jour Ethereum 2.0, le procédé va devenir PoS, afin d’augmenter la scalabilité.
Tether (USDT) est une crypto-monnaie du type stablecoin qui est basée sur le cours du dollar américain. Son ticker USDT signifie : US Dollar Token.
Binance Coin (BNB) est le token natif de Binance Chain (anciennement Binance Smart Chain et Binance Chain) qui est une blockchain concurrente à Ethereum. On l’associe très souvent à la plateforme de crypto-trading Binance.
XRP est la crypto-monnaie native du réseau Ripple développée et diffusée par la société Ripple, qui est une start-up américaine qui fournit des solutions pour les transferts de fonds internationaux qui soient à la fois très rapides et sécurisés.
ADA est la crypto-monnaie native de la blockchain Cardano qui a un code open source. C’est également une plateforme permettant d’exécuter des contrats intelligents (smart contracts).
Solana est une plate-forme de calcul décentralisée utilisant la crypto-monnaie SOL pour payer les frais de transactions. L’objectif de Solana est d’améliorer l’évolutivité de la blockchain.
Dogecoin (DOGE) est une crypto-monnaie qui n’était à la base qu’une blague, d’où son surnom au sein de la communauté, de même coin”. Elle a récemment évolué grâce à Elon Musk, qui ne cesse de soutenir cette crypto.
Litecoin (LTC) est l’un des premiers altcoins à avoir été créé. Il dispose de sa propre blockchain et souhaite remplir le rôle du métal argent numérique, comme l’or avec le BTC.
LUNA est la crypto-monnaie native de la plateforme algorithmique Terra qui est un stablecoin. Elle a été créée avec Tendermint.
Mis à part les 10 cryptos que nous venons d’énoncer, sur le marché, il existe des milliers d’autres crypto-monnaies, basées sur différents fonctionnements : blockchain, NFT, plateformes de trading, métavers, … Attention néanmoins à la volatilité, car il y a également de nombreuses cryptos qui ont disparu.
De nos jours, et ce depuis les accords de Bretton Woods signés dans les années 40, les transactions monétaires et financières sont toujours contrôlées par une autorité ou un organisme.
Dès les années 90, un groupe d’individus passionnés par la cryptographie commence une longue réflexion sur la décentralisation. Ce groupe s’appelle le cypherpunks, composé du mot “cypher” qui signifie le chiffrement en anglais et du mot “Cyberpunk”, qui est une catégorie de science-fiction, dans laquelle l’informatique prend une place majeure du marché.
Ce groupe commence progressivement à élargir leur sujet de conversation vers les sciences sociales et morales : la philosophie et la politique. Très attaché à leur vie privée, le Cypherpunks utilise le codage afin de protéger les données car ce n’est pas parce qu’ils n’ont rien à cacher, qu’ils doivent accepter d’être surveillés par un “Big Brother” pour citer George Orwell.
En 1997, Adam Back, un cryptographe mais aussi cypherpunk, à créer l’algorithme Hashcash. C’est un procédé simple qui utilise la preuve de travail (PoW). C’est d’ailleurs cet algorithme qui est utilisé pour le Bitcoin. L’algorithme Hashrate est ce qu’on appelle aujourd’hui la fonction de hachage, qui permet d’effectuer une empreinte numérique sur les transactions.
Au début des années 2000, les banques américaines accordaient très facilement des prêts “subprime” auprès des clients. Ce produit bancaire qui désigne un prêt immobilier auprès d’un ménage dit à risque et qui ne remplit pas les critères idéaux. Les banques augmentent leurs gains et les ménages font augmenter la valeur du marché de l’immobilier, créant ainsi une bulle spéculative. Comme garantie, les ménages mettent sous hypothèque leur bien immobilier.
Pour contrer la bulle spéculative, la FED (la Federal Reserve est l’équivalent américain de la BCE : Banque Centrale Européenne) augmente les taux d’intérêts sur le marché immobilier en 2005. Les biens immobiliers deviennent plus chers et certains ménages n’arrivent plus à assumer les mensualités. De ce fait, les banques perdent des gains et les ménages s’endettent de plus en plus. Le prix de l’immobilier baisse brusquement et la bulle du marché immobilier éclate. Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers fait faillite et propage une crise financière, impactant l’économie mondiale, sans précédent depuis celle de 1929.
Pendant cette période de crise financière et de doutes concernant les banques, un cryptographe utilisant le pseudonyme Satoshi Nakamoto apparaît. Son projet : le Bitcoin. Satoshi envoie, en octobre 2008, a une liste de Cypherpunk le livre blanc (white paper) du Bitcoin qui correspond à un guide pratique de 9 pages sur le fonctionnement d’un “nouveau système d’argent liquide électronique, entièrement pair-à-pair et sans tierce partie de confiance”. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce document, cliquez ici.
Le serveur et la blockchain Bitcoin sont lancés le 3 janvier 2019 avec un code open-source grâce auquel toute personne peut avoir accès à cette crypto. Cependant, le Bitcoin est une des rares crypto-monnaies qui est limitée dans son nombre d’unités. En effet, lors de sa création, Satoshi à décidé de créer précisément 20 999 999,997 unités de Bitcoin, et pas une de plus. Actuellement, il ne resterait plus que 10% des unités à miner.
Depuis la création du Bitcoin, des milliers d’autres crypto-monnaies ont été créées dans le but d’avoir le succès du Bitcoin, ou de mettre en place une nouvelle technologie.
En novembre 2013, Vitalik Buterin, un jeune de 19 ans, prodige des mathématiques et de l’informatique, décide de révolutionner la finance traditionnelle. Pour cela, il crée Ethereum. Ce projet est une plateforme virtuelle libre qui utilise la blockchain et la crypto-monnaie associée est Ether (ETH). La grande nouveauté de cette technologie est qu’elle utilise les dApps (decentralized applications ou applications décentralisées) avec des smart contracts (contrats intelligents) sont des programmes informatiques qui ne dépendent pas des tiers de confiance, et qui s’activent automatiquement sur la blockchain sur lesquels ils sont hébergés.
Depuis, la DeFi (finance décentralisée) n’a cessé d’évoluer. Des milliers de crypto-monnaies ont été créées et parmi elles, des centaines ont disparu en raison de leur valeur nulle. 2017 marque le début de la croissance des grandes crypto-monnaies amenant certaines à leur ATH (all time high).
La plupart des crypto-monnaies utilisent la technologie de la blockchain, mais qu’est-ce qu’une blockchain ?
Une blockchain est une base de données décentralisée, qui ne dépend d’aucun organisme gouvernemental ou d’une autorité. Elle enregistre tout l’historique des transactions, c’est pourquoi on la compare très souvent à un grand livre comptable. Une blockchain est composée d’une infinité de blocs, dans lesquels toutes les transactions sont vérifiées, stockées, enregistrées et copiées. Dès qu’un bloc est “rempli”, il vient s’ajouter au précédent afin de former une chaîne de block (blockchain). Le but est que la blockchain soit performante, peu importe le nombre d’utilisateurs présents dessus, qu’ils soient 10 ou 500 000, sans altérer ses fonctionnalités. On appelle cela la scalabilité.
On utilise cette technologie dans les systèmes de crypto-monnaies pour conserver la confidentialité des utilisateurs par le biais d’une authentification préalable et la fiabilité des transactions entre chaque personne. Le but est de rendre les échanges plus rapides qu’avec un tiers de confiance, comme une banque, mais également plus sécurisé.
Les avantages de la blockchain sont nombreux :
Pour garantir la vérification de chaque transaction et la sécurité de la blockchain, il faut utiliser les mineurs. Mais, ce n’est pas tout, il permet également de créer des crypto-monnaies.
Les mineurs sont les personnes qui enregistrent, valident et sécurisent toutes les opérations de la blockchain sur le réseau. On appelle cela le minage des crypto-monnaies. La particularité du réseau des crypto-monnaies est qu’il est pair-à-pair (peer-to-peer ou P2P). C’est-à-dire que tous les ordinateurs présents sur le réseau, aussi appelé nœud, enregistrent l’état actuel de la blockchain. Ce réseau a un code open-source donc toutes les personnes possédant l’adresse de la blockchain (clé publique) ont accès à la blockchain.
La particularité de la blockchain est son fonctionnement. En effet, pour qu’une transaction ait lieu, il faut que toutes les personnes présentes sur le réseau la valide, afin d’assurer la confidentialité et la sécurité de la base de données.
Pour miner des crypto-monnaies et effectuer le minage, il y a différents consensus inhérents au système des cryptos. Chacun ayant ses particularités et ses avantages.
La PoW est un système de vérification des transactions qui demande une puissance de calcul pour y accéder et l’utiliser, dans le but de décourager des usages malveillants ou des attaques de hackers. Pour se faire, le mineur doit résoudre des problèmes mathématiques complexes, qui permettent d’utiliser la fonction de hachage. Celle-ci crée une empreinte numérique (hashrate) pour toutes les transactions. Le premier mineur qui a résolu l’énigme reçoit des unités de token. Ce sont ces nouvelles unités perçues qui créent des nouvelles unités de crypto.
Ce procédé de minage a été utilisé pour la première fois avec la création du Bitcoin en 2008. Mais, la PoW est très énergivore en comparaison avec la PoS, qui l’est beaucoup moins. De nombreuses crypto-monnaies ont pris le parti de changer de procédé de minage comme la blockchain Ethereum avec sa nouveauté Ethereum 2.0.
La PoS est l’alternative au PoW car elle est beaucoup moins énergivore. La différence majeure entre ces deux consensus réside dans l’accès au réseau. Avec la PoW, vous n’avez qu’à vous connecter sur le réseau de la blockchain pour commencer à miner mais, avec la PoS, ce n’est pas aussi simple.
Il faut investir dans une crypto-monnaie ou en gagner pour avoir accès au réseau de minage. Pour valider les transactions et les blocs, il faut alors que le mineur place ses actifs dans la blockchain. L’infographie suivante résume toutes les informations que vous devez savoir sur la blockchain.
Le Bitcoin est utilisé pour acheter des biens et des services ou alors pour obtenir une source de revenu en investissant dedans. Mais au lancement de cette crypto, son utilisation était plutôt illégale. En effet, le site du darknet Silkroad, aussi connu sous “l’Amazon du crime” acceptait les transactions en Bitcoin afin de garder l’anonymat des acheteurs mais également la confidentialité.
Depuis quelques années, les transactions en cryptos ne sont plus sources d’activités illégales. En effet, de nombreuses marques acceptent les paiements en crypto-monnaies, comme Tesla, SpaceX, Gucci ou encore Balenciaga. Le Bitcoin tend à devenir une devise numérique, comme les devises traditionnelles. Toute monnaie, fiduciaire ou scripturale, possède 3 fonctions :
Le Salvador, pays d’Amérique Centrale, a défini le Bitcoin en mai 2022 avec un cours légal, ce qui permet à tout habitant d’effectuer des transactions avec cette crypto. Autre nouveauté, début juin 2022 le centre commercial parisien Beaugrenelle dans le 15e arrondissement accepte les paiements en crypto, ce qui est une grande première en France.
Cette partie est factuelle et informative mais ce n’est pas un conseil en investissement, car c’est un investissement risqué. Pourtant, de nombreuses personnes achètent des crypto-monnaies, connues ou peu connues, pour investir. En effet, nombreux sont les investisseurs qui utilisent les cryptos comme des actions d’entreprises qu’ils font fructifier pour obtenir des gains.
Dans ce graphique lié au cours du Bitcoin, on peut voir que la monnaie numérique a connu une croissance exponentielle depuis sa création en 2008. On remarque que sa valeur n’est pas constante et qu’elle varie souvent. Des fois, quelques centimes sont en jeu mais d’autres fois, la valeur peut baisser jusqu’à plusieurs milliers en quelques jours. En 2021, par exemple, la valeur du BTC à fortement augmenté. En novembre 2021, la crypto atteignant son ATH (all time high) avec un cours à 69 000$. Depuis, une baisse est enregistrée, amenant le Bitcoin sous la barre des 20 000$ en juin 2022.
De nouvelles technologies arrivent : web.3, NFT ou métavers sont des mots que l’on entend fréquemment et qui font très futuriste, pourtant, ces technologies existent déjà. Les crypto-monnaies qui soutiennent ces technologies sont très prometteuses : Chainlink, Polkadot, Tezos, …
En France, si vous possédez des crypto-monnaies dans votre wallet (portefeuille numérique), vous serez soumis aux impôts. En effet, selon le Code Général des Impôts (CGI), deux cas sont possibles pour vous.
Si la somme globale des crypto-actifs que vous possédez n’excèdent pas 305€, alors vous serez exonéré de toute fiscalité. Mais si cette somme dépasse 305€, alors la fiscalité de vos gains sera à hauteur de 30% d’impôts dont 12,8% de PFU (prélèvement forfaitaire unique) et 17,2% prélèvement sociaux.
Lors de la déclaration d’impôt annuelle que chaque personne doit faire, vous devez intégrer le montant dans la catégorie des “actifs numériques”, dans les cases “3AN et 3BN” du formulaire principal n° 2042.
Les banques s’intéressent de plus en plus aux crypto-monnaies mais aussi aux technologies annexes comme la blockchain, le métavers et les NFTs, car celles-ci procurent de multiples avantages.
Certaines néobanques comme Revolut et Vivid Money proposent à leurs utilisateurs l’achat et la vente des cryptos directement sur leur application.
La licorne française Lydia, très connue pour les virements entre amis, a développé le “trading entre amis” sur les cryptos mais aussi sur les actifs, ETF (exchange trade fund) et matières premières. Le but de cette fonctionnalité est de partager ses stratégies de trading via un lien unique pour aider, apprendre, conseiller ou s’inspirer de celles de vos proches.
Si vous êtes un indépendant ou un entrepreneur, la néobanque Qonto ne doit pas vous être étrangère. En effet, en juin 2022, Qonto a annoncé s’allier à CoinHouse pour rendre le marché des crypto-monnaies accessible aux entreprises, peu importe leur taille ou leur nombre de salariés.
Mais les grands groupes, bancaires ou non, s’y intéressent également. La banque française BNP Paribas à rejoint la blockchain Onyx Digital Assets de la banque américaine JP Morgan. Le groupe bancaire BNP Paribas devient la première banque européenne à s’allier à cette blockchain. Créée en 2020 et basée sur Ethereum, les transactions effectuées avec celle-ci sont rapides, sécurisées mais aussi confidentielles. La frontière entre la finance traditionnelle et la blockchain s’amincit d’années en années.
C’est à un autre domaine, celui du luxe, de se tourner vers ces nouvelles technologies. En effet, le groupe de Bernard Arnault, LVMH, a lancé sa propre blockchain privée : Aura Blockchain Consortium. Créée en 2021 par LVMH, Prada Group et Cartier, la coalition a été rejointe par Mercedes-Benz en mai 2022. Le but serait d’accélérer la transition vers un modèle commercial où la confiance, la transparence pour les clients, l’innovation et la durabilité sont la clé.
En France, l’AMF (autorité des marchés financiers) régule l’activité des plateformes dédiées aux cryptos. La loi Pacte votée en 2019, l’enregistrement PSAN (prestataire de services sur actifs numériques) est obligatoire pour un acteur dans ce domaine. Sur ce point notamment, l’AMF et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), vérifient que les acteurs sont conformes à la réglementation relative à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LCB/FT).
L’ESMA (autorité européenne des marchés financiers) correspond à l’AMF européenne. Toute entreprise qui souhaite démarcher et déployer son activité en Europe doit être enregistrée dans les registres de l’ESMA.
La BCE (banque centrale européenne) a annoncé en 2020, réfléchir à un potentiel euro numérique. Celui-ci serait décentralisé et serait émis par l’Eurosystème (BCE et toutes les banques centrales de la Zone Euro). Christine Lagarde, présidente de la BCE, affirme que pour elle, les crypto-actifs ne “valent rien” et sont purement spéculatifs. Contrairement aux actions des sociétés cotées en bourse, les cryptos “ne sont basés sur rien, il ne se rattachent à aucun actif sous-jacent qui pourrait apporter de la sécurité« .
Les cryptos sont créées via les différents consensus de minage. Cela permet de rendre les informations sécurisées et de les enregistrer dans les blocs de la blockchain. L’achat de ces actifs s’opère uniquement en ligne, via les plateformes dédiées ou avec les courtiers (brokers).
Investir dans les cryptos est un investissement qui comporte des risques. En effet les actifs sont très volatils. Prenons l’exemple du Bitcoin (BTC) et de Terra (LUNA).
Le cours des crypto-monnaies augmente ou diminue en fonction de plusieurs paramètres. Tout d’abord, l’offre et la demande : plus vous souhaitez acquérir une crypto, plus son prix augmentera et réciproquement.
Ensuite, les médias ou les célébrités comme Elon Musk ou Bill Gates jouent des rôles importants car lorsqu’ils en parlent, le grand public s’y intéresse et cela peut faire augmenter ou bien baisser le cours.
L’économie du pays est un grand facteur car elle permet de statuer les différents investisseurs. Si votre pays subit une inflation, alors les investisseurs vendront peut-être les unités de crypto qu’ils possèdent et cela fera baisser le cours.
Mais également les actualités jouent un rôle crucial. Depuis début 2022, différents facteurs font baisser les cryptos comme la guerre en Ukraine, la crise immobilière chinoise et la Covid-19.
Plusieurs plateformes permettent d’acheter et de vendre des cryptomonnaies en ligne. Face à un marché en plein essor et en croissance, la concurrence entre ces différents sites est féroce. Voici les 5 plateformes que nous vous recommandons.
Binance vous propose plus de 600 crypto-monnaies qui sont accessibles à l’achat et à la vente sur le site Binance.com. Au total, c’étaient environ 85 millions de clients qui avaient déjà fait confiance à Binance en 2021. En complément de son site web, Binance offre la possibilité de télécharger son application mobile, et ainsi de suivre ses investissements en crypto depuis n’importe où et à n’importe quel moment. Notée 4,5/5 sur le Play Store, cette App s’inscrit comme l’un des atouts de la plateforme.
A noter : pour fêter son quatrième anniversaire, une réduction de 25 % sur les frais de transaction peut être accordée aux clients de Binance jusqu’au 13 juillet 2022.
Coinbase est l’une des plus grandes plateformes de crypto-trading avec plus 98 millions d’utilisateurs dans le monde. Sur cette plateforme, vous retrouverez plus de 3 000 actifs en crypto-monnaies recensés, le site d’origine américaine offre l’embarras du choix à ses clients. Très apprécié, son espace client accessible depuis un ordinateur permet de programmer des achats récurrents. Il est ainsi possible d’investir de petites sommes d’argent progressivement, chaque jour, chaque semaine ou mois semaine, et de façon automatique.
Avec son site web clair et pratique, eToro affiche clairement son objectif : rendre l’investissement financier plus accessible et plus simple. La plateforme est bien simple et claire, vous y retrouverez également des fiches techniques et des conseils. Le plus d’eToro c’est que cette plateforme ne propose pas uniquement des cryptos,
Seulement 65 crypto-monnaies sont à disposition des utilisateurs sur Kraken. Mais elle vous donne accès à la plupart des grandes monnaies digitales comme le Bitcoin, Ether, Solana, Ripple, et ainsi de suite. Le grand avantage de cette plateforme est que vous pouvez vous lancer avec seulement 10 euros.
Avec plus de 50 crypto-monnaies disponibles, Coinhouse ne revendique pas la quantité, mais la qualité en misant avant tout sur les monnaies numériques les plus prometteuses. Grande nouveauté, Coinhouse leur met à disposition un Livret Crypto, dans lequel l ‘argent déposé est rémunéré à un taux fixe de 5 % pendant 3 mois.
Certaines néobanques proposent à leurs clients des services de crypto-trading. Une bonne raison de peut-être devenir client de l’une de ses enseignes, tant pour investir son argent que pour y gérer ses finances au quotidien. Parmi elles : Revolut, Vivid Money.
Revolut propose plus de 50 devises digitales à ses clients, qui peuvent être détenues directement sur l’application. Pour pouvoir profiter de cette offre, il faut déjà être client de Revolut et activer la fonction « Crypto-monnaies » dans la partie « Investissements » de l’application mobile.
Bon à savoir : il faut également s’acquitter de la cotisation des comptes courants payants de Revolut, entre 2,99 et 13,99 euros par mois, à moins d’opter pour la formule gratuite Revolut Standard.
Vivid Money se veut être une banque d’investissement. Elle propose ainsi à ses clients d’investir leur argent dans les actifs suivants :
En plus de pouvoir ouvrir un compte bancaire gratuitement, les clients de Vivid Money peuvent également profiter d’une offre de trading en crypto monnaies sans commissions.
Quand vous achetez vos crypto-monnaies, vous devez les stocker dans des wallets (portefeuille numérique) afin de les protéger des personnes malveillantes ou des attaques.
Le Hot wallet est la première solution de stockage pour les cryptos. Dans ce type de portefeuille numérique, les clés privées sont directement et constamment connectées au réseau Internet. Nombreuses sont les attaques de hacker.
Le Cold wallet est la solution alternative au Hot Wallet. Le but est de protéger votre clé privée, qui est strictement confidentielle. Ce wallet n’est pas présent sur le réseau. C’est le de mode de stockage le plus sécurisé car il y a très peu d’attaques, mais il est assez onéreux.
Il y a différents types de cold wallets :
Le hardware wallet correspond à un portefeuille physique. La startup française Ledger propose deux types de wallets : Ledger Nano S et Ledger Nano X.
Le paper wallet est le portefeuille le plus simple qui a été créé, mais aussi le plus sécurisé. Le principe est très simple, il s’agit d’une clé privée et de l’adresse (clé publique) qui lui correspondent imprimées sur une feuille de papier.
Le desktop wallet est un portefeuille numérique basé sur un logiciel qui vous permet de stocker vos crypto-monnaies sur le bureau d’un ordinateur.