Banque pour interdit bancaire: trouvez la solution adaptée

Vous vous retrouvez face à une situation d’interdit bancaire, et vous vous interrogez sur les solutions à envisager ? Découvrez les étapes à suivre pour comprendre vos droits, trouver des alternatives, et adopter une meilleure gestion financière.

Tableau des offres de nos partenaires (référencement payant, non exhaustif. Tableau trié de manière subjective, selon les offres commerciales en cours, leur pertinence et les rétributions perçues).

Comprendre l'interdiction bancaire

L’interdiction bancaire survient généralement lorsqu’un incident de paiement se produit, souvent à la suite d’un chèque sans provision ou d’une utilisation excessive d’une carte bancaire.

Lorsqu’une personne est déclarée en interdit bancaire, son nom est inscrit au Fichier Central des Chèques de la Banque de France, et sa banque l’informe officiellement de cette situation.

Toutefois, cette interdiction ne prive pas du droit à un compte bancaire ni aux services de base. Il est toujours possible de demander une carte bancaire à autorisation systématique à votre banque. D’autres solutions existent, comme la possibilité d’ouvrir un compte dans une banque en ligne ou dans une néo-banque.

Les causes de l’interdiction bancaire

L'interdiction bancaire survient souvent à la suite de l'émission de chèques sans provision. Par exemple, si vous avez émis plusieurs chèques sans que votre compte ait suffisamment de fonds pour les honorer, la banque vous avertit d'abord de l'insuffisance de solde, afin que vous puissiez le réapprovisionner. Si le chèque est rejeté, la banque vous adresse ensuite une lettre pour vous informer que vous êtes en situation d'interdit bancaire.
L'interdiction bancaire est prononcée soit par la banque, soit par une décision judiciaire dans certains cas, et la Banque de France en est ensuite informée.

Une autre situation fréquente menant à une interdiction bancaire est le dépassement excessif du découvert autorisé, souvent lié à une utilisation abusive de la carte. Bien que la plupart des banques accordent une certaine tolérance, franchir cette limite peut entraîner des pénalités financières, voire aboutir à une interdiction bancaire.

Les conséquences de l'interdiction bancaire

D'abord, l'interdiction d'émettre des chèques entraîne la restitution de vos chéquiers et cartes bancaires. De plus vous êtes inscrit au Fichier Central des Chèques (FCC), ce qui bloque l’utilisation de chèques sur tous vos comptes.

Cette situation limite également l'accès à certains services bancaires, comme le crédit ou les autorisations de découvert. De plus, cette inscription peut rendre difficile l'ouverture d'un nouveau compte, car les établissements financiers consultent ce fichier avant de valider une demande. Cette situation peut aussi impacter vos dossiers et rendre l'accès par exemple à des prêts plus compliqué que prévu.

Enfin, vous devrez probablement recourir à des moyens de paiement alternatifs, tels que des cartes prépayées.

Solutions bancaires pour les interdits bancaires

Dans l’imaginaire collectif, le fait d’être interdit bancaire sous-entend souvent ne plus pouvoir accéder à une ouverture de compte, cependant il existe des solutions adaptées à ce type de situation.

Les néobanques : une alternative accessible

Dans un cas d’interdit bancaire, vous pouvez vous tournez vers les néo-banques. Pourquoi ? Car elles proposent des offres souvent à frais très réduits. Ensuite, elles permettent de réaliser des paiements sans chéquier. Enfin, elles mettent à disposition des cartes à autorisation systématique, ce qui prévient tout risque de découvert.

Voici quelques options : 

• Nickel : la néo-banque n’exclut pas de ses clients, les personnes concernés par l’interdit bancaire, en effet ils peuvent souscrire simplement à l’offre classique gratuite ou formule dites plus haut de gamme comme la formule Metal à 8,75%, sans conditions de revenus, en plus des plafonds de paiements allant de 1500€ à 2500€ par mois
• Revolut : à son tour, permet aux personnes dans un cas d’interdit bancaire d’ouvrir un compte en ligne, pour une formule standard gratuite y compris les offres premium comme l’offre Revolut Plus à 3,99€/mois. Aucun plafond de paiement n’est imposé, et un dépôt initial de 10€ sera requis pour toute activation de compte  
• N26 : propose aussi des comptes standard et gratuite (N26 Standard) ou premium à 16,90€/mois (N26 Metal) avec carte de paiement, permettant d’effectuer des paiements jusqu’à 20 000€/mois, même en étant interdit bancaire ou inscrit au (FICP), de plus il n'est pas nécessaire de fournir un dépôt initial ni de justifier de revenus pour ouvrir un compte bancaire
• Sogexia : représente aussi une bonne alternative aux interdits bancaires, vous pouvez ouvrir un compte avec une carte classique à 3,30€/an ou une carte métal à 16,63€/mois rapidement, tout en bénéficiant d’un plafond de paiement de 5 000€ à 10 000€ par jour, vous pouvez déposer vos espèces dans plus de 10 000 points en France et les DOM et bénéficiez d’une gestion financière optimisée grâce aux outils d’analyses intégrés.

Alternative pour interdit bancaire : les cartes prépayées

Les cartes prépayées peuvent représenter une seconde solution, elles sont disponibles dans la plupart des commerces (buralistes, grandes surfaces...) et sont faciles à obtenir. Elles permettent de faire des paiements en ligne ou en magasin, sans avoir besoin d’un compte bancaire. Elles sont rechargeables et n'autorisent pas de découvert, ce qui les rend adaptées pour les interdits bancaires.

Voici les avantages des cartes prépayées :

• Aucune inscription au fichier bancaire : l’utilisation d’une carte prépayée n’entraîne pas d'inscription dans les fichiers FCC ou FICP
• Contrôle des dépenses : vous ne pouvez dépenser que le montant chargé sur la carte, ce qui évite les risques de dépassement
• Recharge facile : vous pouvez recharger la carte avec des espèces, par virement bancaire ou via d’autres moyens de paiement.

Comment ouvrir un compte en étant interdit bancaire

Les démarches à suivre

Si vous êtes interdit bancaire, vous avez toujours la possibilité d’ouvrir un compte bancaire grâce à la procédure du droit au compte. Ce dispositif, mis en place par la Banque de France, permet à toute personne de bénéficier d'un compte bancaire avec des services de base (virements, prélèvements, carte bancaire à autorisation systématique)

En cas de refus d’ouverture de compte par une banque, vous devez suivre ces étapes :

• Récupérer les attestations de refus : si plusieurs banques vous refusent l'ouverture d’un compte, demandez-leur une attestation écrite de refus
• Déposer une demande auprès de la Banque de France : remplissez le formulaire de demande de droit au compte disponible sur le site de la Banque de France et joignez vos attestations de refus
• Désignation d’une banque : la Banque de France désignera alors un établissement bancaire qui sera dans l’obligation de vous ouvrir un compte.

Les documents nécessaires

Pour ouvrir à nouveau un compte bancaire, vous aurez besoin des documents suivants :

• Le formulaire de demande de droit au compte, téléchargeable sur le site de la Banque de France
• Une ou plusieurs attestations de refus d'ouverture de compte
• Une pièce d'identité en cours de validité
• Un justificatif de domicile récent.

Comment ne plus être interdit bancaire ?

Régulariser la situation

La solution pour lever l’interdiction bancaire reste la régularisation rapide des incidents de paiement (chèque sans provision, découvert non autorisé). Vous devez soit :

• Alimenter votre compte pour couvrir les chèques rejetés et permettre au créancier de les encaisser
• Payer la somme due par un autre moyen (virement, espèces) et fournir le justificatif de ce paiement.

Améliorer sa situation financière

Après avoir régularisé la situation, vous devez suivre les conseils ci-dessous pour améliorer votre gestion financière afin d’éviter de futures difficultés financières :

• Mettre en place un budget : Suivre de près vos dépenses et vos revenus
• Eviter les découverts : ne pas dépasser le découvert autorisé, voire éviter tout découvert
• Rechercher des solutions d’épargne : penser à des solutions d’épargne à court terme, comme les livrets, pour avoir un fonds d’urgence.